Vous pouvez désormais lire bien plus commodément l’intégralité de Maurice & Léa
en vous rendant à cette nouvelle adresse :
maurice-et-lea.blogspot.com

26 octobre 2010

Une gare, une valise, Alain

Depuis qu’Alain ne vient plus, Maurice et Léa se demandent ce qu’il devient ou, ce qu’il peut bien devenir, ou, ce qu’il est devenu. Jamais lors de ses précédentes absences Maurice ne s’était questionné de la sorte. Alain était là-bas, et c’était tout. Avec Léa il se questionne. Parfois ils voient le pire, mais ça ne dure pas trop, l’image morbide s’atténue, s’efface, et finit par passer pour un banal cauchemar que le réveil vainc — provisoirement.

— « J’ai toujours aimé les gares ; les hommes s’y montrent généralement plus tendres qu’ailleurs ; on les voit pleurer quelquefois. Et puis, c’est joli en tant que spectacle, le soir surtout. L’odeur de la fumée me plaît aussi, depuis toujours. »

Ici, Maurice voit Alain. Les gares lui évoquent Alain une valise à la main. Alain est quelqu’un attaché à une valise.